En France, il faut attendre 1941 sous le régime de Vichy pour que le 1er mai devienne officiellement un jour férié, sous le nom de « Fête du Travail et de la Concorde sociale ». Après la Seconde Guerre mondiale, il est confirmé comme jour chômé et payé en 1947. Aujourd’hui, il est l’un des rares jours fériés obligatoires pour les salariés en France.
En parallèle des manifestations syndicales, le 1er mai est aussi marqué par la tradition d’offrir du muguet. Cette coutume remonte à la Renaissance, lorsqu’en 1561, le roi Charles IX instaura cette tradition en offrant un brin de muguet en guise de porte-bonheur. Depuis, cette fleur est associée à cette journée et se vend sur les marchés et les trottoirs à travers la France.
Partout dans le monde, cette date reste une journée de mobilisation pour les droits des travailleurs. En France, les syndicats organisent des défilés pour revendiquer de meilleures conditions de travail, des hausses de salaire, ou encore des réformes sociales. Selon les contextes économiques et politiques, cette journée prend une dimension plus ou moins contestataire.
Si le 1er mai est célébré dans de nombreux pays, il existe quelques exceptions. Aux États-Unis et au Canada, la fête des travailleurs est fixée au premier lundi de septembre et s’appelle le « Labor Day ». En revanche, des pays comme l’Allemagne, l’Italie ou encore la Chine accordent une grande importance aux festivités du 1er mai.
Aujourd’hui encore, la Fête du Travail est un rappel des luttes passées et des défis encore à relever pour garantir des conditions de travail justes et équitables. Dans un monde où le télétravail, la flexibilité et les nouveaux modèles d’emploi se développent, cette journée continue de porter un message fort sur les droits des travailleurs et la nécessité de préserver leur bien-être.